Poirier Williams rouge scion. Choix, période plantation,forme,taille..
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- 9 octobre 2016 à 14h21 Répondre
Bonjour,
Habitant en montagne à 1050 m d’altitude, je souhaite planter un poirier, que pensez-vous des “williams rouge” ?
Je précise que les températures l’hiver sont entre 5°C et -10°C.
Il serait planté dans un pré en pente à côté d’un abricotier a 5 m de distance.
Pouvez-vous répondre à mes questions suivantes:
1/ la variété proposée pourrait-elle convenir ?
2/ La période de plantation en automne serait-elle bonne ?
3/ conseillez-vous une forme en “palmette verrier”; “double U” ou autre….? à partir d’un scion
4/ pour la 1er taille, dois-je attendre le printemps ou puis-je commencer dés la plantation en taillant la “charpentière” à 40/50 cm pour lui donner plus de puissance durant l’hiver?Merci pour vos réponses,
9 octobre 2016 à 18h16 RépondreLa variété proposée peut convenir. Mais toutes les variétés le peuvent. La plantation d’automne est excellente. Je suppose qu’il s’agit de planter un poirier en racines nues. Il n’aura donc plus de feuille. S’il est en pot, il faut attendre la chute des feuilles pour le tailler. La forme de l’arbre dépend de votre goût. La forme double U est je pense mieux que la forme verrier. Ces formes sont intéressantes quand on veut mettre plusieurs arbres sur un petit espace. Un arbre tous les 1,20 mètres. Pour faire une palmette double U à partir d’un scion, il faut couper le scion au dessus de la greffe assez bas (disons 30 cm. 50 cm me semble beaucoup). On laisse pousser 2 bougeons au printemps. On les incline à l’horizontal au cours de l’été suivant et on les redresse à 90° à une distance de 45 cm du tronc et on les laisse grandir comme ça jusqu’à l’hiver suivant. Avant le printemps on taille chacune des branches pour faire pousser 2 bourgeons que l’on incline à l’horizontal et que l’on redresse à 90° à 15 cm de la tige. Au final on aura 4 tiges verticales espacée de 30 cm. Si on plante une autre palmette à côté il faut que la tige la plus proche soit aussi à 30 cm. Il faut alors planter des poteaux aux extrémités de la rangée et tendre des fils de fers pour attacher les tiges.
9 octobre 2016 à 19h12 RépondreTupayo wrote:La variété proposée peut convenir. Mais toutes les variétés le peuvent. La plantation d’automne est excellente. Je suppose qu’il s’agit de planter un poirier en racines nues. Il n’aura donc plus de feuille. S’il est en pot, il faut attendre la chute des feuilles pour le tailler. La forme de l’arbre dépend de votre goût. La forme double U est je pense mieux que la forme verrier. Ces formes sont intéressantes quand on veut mettre plusieurs arbres sur un petit espace. Un arbre tous les 1,20 mètres. Pour faire une palmette double U à partir d’un scion, il faut couper le scion au dessus de la greffe assez bas (disons 30 cm. 50 cm me semble beaucoup). On laisse pousser 2 bougeons au printemps. On les incline à l’horizontal au cours de l’été suivant et on les redresse à 90° à une distance de 45 cm du tronc et on les laisse grandir comme ça jusqu’à l’hiver suivant. Avant le printemps on taille chacune des branches pour faire pousser 2 bourgeons que l’on incline à l’horizontal et que l’on redresse à 90° à 15 cm de la tige. Au final on aura 4 tiges verticales espacée de 30 cm. Si on plante une autre palmette à côté il faut que la tige la plus proche soit aussi à 30 cm. Il faut alors planter des poteaux aux extrémités de la rangée et tendre des fils de fers pour attacher les tiges.Merci “Tupayo” pour cette réponse complète et fort instructive, donc pour vous le facteur “altitude & température” n’est pas un obstacle
Encore merci9 octobre 2016 à 19h13 RépondreBonsoir Philippe
DICTONS DU MOIS D’AVRIL ___________________________________________________________
Quand il pleut en Avril, il pleut sans cesse en mai.
Du tonnerre en Avril c’est du foin et du blé.
Nul Avril sans épi.
En Avril le sureau doit fleurir sinon le paysan va souffrir .
Si le frêne est vert avant le chêne, tout l’été sera mouillé .
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9 octobre 2016 à 19h16 RépondreFloris wrote:Bonsoir Philippehttp://www.kiliz.fr/01/GS_706eb243f1050c183bb57b5bc8d21974.png
Merci Floris pour votre accueil
10 octobre 2016 à 6h39 Répondrephilippesvt wrote:Tupayo wrote:La variété proposée peut convenir. Mais toutes les variétés le peuvent. La plantation d’automne est excellente. Je suppose qu’il s’agit de planter un poirier en racines nues. Il n’aura donc plus de feuille. S’il est en pot, il faut attendre la chute des feuilles pour le tailler. La forme de l’arbre dépend de votre goût. La forme double U est je pense mieux que la forme verrier. Ces formes sont intéressantes quand on veut mettre plusieurs arbres sur un petit espace. Un arbre tous les 1,20 mètres. Pour faire une palmette double U à partir d’un scion, il faut couper le scion au dessus de la greffe assez bas (disons 30 cm. 50 cm me semble beaucoup). On laisse pousser 2 bougeons au printemps. On les incline à l’horizontal au cours de l’été suivant et on les redresse à 90° à une distance de 45 cm du tronc et on les laisse grandir comme ça jusqu’à l’hiver suivant. Avant le printemps on taille chacune des branches pour faire pousser 2 bourgeons que l’on incline à l’horizontal et que l’on redresse à 90° à 15 cm de la tige. Au final on aura 4 tiges verticales espacée de 30 cm. Si on plante une autre palmette à côté il faut que la tige la plus proche soit aussi à 30 cm. Il faut alors planter des poteaux aux extrémités de la rangée et tendre des fils de fers pour attacher les tiges.Merci “Tupayo” pour cette réponse complète et fort instructive, donc pour vous le facteur “altitude & température” n’est pas un obstacle
Encore merciJe dirais que non seulement ce n’est pas un obstacle mais c’est un avantage. Le poirier aime le froid de l’hiver. Il y a d’ailleurs beaucoup de cultures de poiriers (comme de pommiers) dans les Alpes. Les arbres sont en particulier beaucoup moins atteint par le carpocapse que par exemple chez moi dans le Var (c’est en effet une véritable plaie).
10 octobre 2016 à 9h20 RépondreQuote:Je dirais que non seulement ce n’est pas un obstacle mais c’est un avantage. Le poirier aime le froid de l’hiver. Il y a d’ailleurs beaucoup de cultures de poiriers (comme de pommiers) dans les Alpes. Les arbres sont en particulier beaucoup moins atteint par le carpocapse que par exemple chez moi dans le Var (c’est en effet une véritable plaie).Merci pour cette précision
10 octobre 2016 à 12h21 RépondreJe ne sais pas dans quelle montagne vous habitez, mais sur la commune de Gap, il y a un conservatoire de pommes et de poires. Conservatoire de Charance qui est à peu près à la même altitude que chez vous. J’y ai d’ailleurs prélevé des greffons après autorisation.
10 octobre 2016 à 14h29 RépondreTupayo wrote:Je ne sais pas dans quelle montagne vous habitez, mais sur la commune de Gap, il y a un conservatoire de pommes et de poires. Conservatoire de Charance qui est à peu près à la même altitude que chez vous. J’y ai d’ailleurs prélevé des greffons après autorisation.D’accord merci encore
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