Prunier cassé par une tempête
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- 12 décembre 2017 à 13h28 Répondre
Bonjour,
Suite à la tempête d’hier, mon prunier s’est cassé à 1m ~du sol.
Heureusement il y avait une jeune branche qui est restée sur le tronc. J’ai commencé à tronçonner le tout.
Je voulais savoir si je ne peux pas garder les extrémités des jeunes branches avec des semblants de bourgeons pour pouvoir les planter pour de nouveaux pruniers ?
Merci pour vos réponses
12 décembre 2017 à 15h41 RépondreBonjour,
bien sûr que vous pouvez, il suffit de prélever des fragments de tiges de 20 a 30 cm de longueur et d’environ 1 cm de diamètre, vous coupez sous un bourgeon pour la partie basse, et au dessus d’un bourgeon pour la partie haute.
Inutile de garder les derniers bourgeons de la ramure, coupez au dessous.
Si votre prunier cassé était imposant, vous pouvez faire le maximum de boutures pour avoir un maximum de chances.
Vous faites un petit fagot de vos boutures et vous plantez a environ 2/3 dans de la terre légère, si possible à l’abri du froid.
Vous aurez déjà une idée au printemps prochain de la reprise, mais soyez patient pour pouvoir manger des prunes, il faudra attendre quelques années encore.Bonne journée
13 décembre 2017 à 15h52 RépondreBonjour,
je ne serai pas aussi optimiste que Papythéo47.
Mis à part la réussite (ou pas) du bouturage, beaucoup de pruniers sont de nos jours greffés. Si le scion prend racine et survit, il y a de fortes chances que cela donne un “Franc” c’est à dire un prunier sauvage.
Mais je peux me tromper car réflexion faite, le “Franc” est plutôt le résultat de la plantation d’un noyau…. Attendre et voir…… LOLJe placerais plutôt mes espoirs :
1°) sur la partie restante qui développera d’autres branches. Il faudra bien la mastiquer car le prunier (comme le pêcher) à tendance à faire couler une sève collante abondante,
2°) à remplacer carrément cet arbre déformé symétriquement, fragilisé, dans lequel la maladie risque de se développer….En tous cas, pas de prune en 2018….
14 décembre 2017 à 8h48 RépondreMerci à Pifou et Papytheo47. Je vais essayer de faire comme Papytheo47 me dit de faire. Peut-être que je n’aurai pas de résultat mais je suis de nature optimiste et j’aime bien faire des essais pour tout.
Au printemps je répondrais pour donner les résultats.
Bonne journée à vous deux14 décembre 2017 à 16h44 RépondreA mon avis, puisqu’il y a une branche qui reste, il va repartir de là avec d’autant plus de vigueur, qu’il y a une réserve dans les racines. Mais c’est pas toujours facile de faire ce genre de boutures.
Non Pifou si la bouture de prunier prend ça ne fera pas un prunier sauvage, ça fera un prunier exactement de la même espèce que le prunier originel car il aura exactement les même gènes.
Quand on plante un noyau on obtient un “enfant” de l’arbre qui a donné le noyaux. Les enfants n’ont pas exactement les mêmes gènes que les parents. Ceux sont des francs.
Un franc ne veut pas dire un prunier sauvage, car il peut donner d’excellents fruits comme des moins bons. C’est une variété domestiques différentes. Mais pour avoir la variété originale il faut le greffer.
Un prunier sauvage, c’est des arbres qu’on trouve dans la nature justement à l’état sauvage. C’est par exemple le prunellier ou bien le myrobolan. Ils peuvent servir de porte-greffe.15 décembre 2017 à 10h39 RépondreBonjour Tupayo,
et merci pour ces précisions qui me rafraichissent la mémoire. - AuteurMessages
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