Pêcher : quels traitements naturels ?

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    fleurdecourgefleurdecourge
    Jardinier en herbe
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    J’ai un pêcher, dans mon jardin, poussé par hasard à partir d’un noyau, il y a 6 ou 7 ans.

    Attaqué, dès le départ par la cloque et les pucerons, il faisait peine à voir, en été, mais au printemps, sa floraison restait magnifique, c’est pourquoi je l’ai gardé.

    J’ai coupé toutes les branches, et un beau rejeton est reparti du tronc.

    Que puis-je faire maintenant pour le préserver des maladies, sans causer de tort à la nature (je tiens beaucoup à préserver les insectes et oiseaux qui font la vie de mon jardin) ?

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    floris
    Jardinier Malin (modérateur)
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    Bonsoir fleurdecourge

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    DICTONS DU MOIS DE MARS ___________________________________________________________

    Quand mars bien mouillé sera, beaucoup de fruits cueilleras.

    Mars venteux ; vergers pommeux.

    Des fleurs qu’en mars on verra, peu de fruit se mangera.

    Taille tôt, taille tard, rien ne vaut la taille de mars.

    Quand les grenouilles chantent en mars, le beau temps est revenu.

    Lorsqu’au mois de mars il tonne , on remplit bouteilles et tonnes.

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    bubu le jardinier
    Jardinier Malin
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    bonsoir,

    pour ma part bouillie bordelaise +terpene d’orange et avec sa plus de cloque.

    si pression forte deux traitement courant avril mai

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    tupayo
    Jardinier Malin
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    La bouillie bordelaise c’est surtout préventif. Les traitements chimiques vraiment efficaces ont été supprimés du commerce pour les amateurs. Peut-être que les traitements naturels de Bubu le jardinier ajouté à la BB réussissent bien ? Personnellement actuellement j’ai pris le parti de ne planter ou greffer que des pêchers et nectariniers résistants à la cloque ou du moins peu sensibles. En effet des variétés comme “Suncrest” qui ont une qualité gustative exceptionnelle, sont tellement sensibles à la cloque que les arbres meurent très vite.
    J’ai fait des recherches pour connaître les variétés pas ou peu sensibles à la cloque. Les voici : Avalon Pride, Belle des Croix Rouge, Amsden, Angevine de Marmande, Madame Girer, Reine des vergers, Charles Roux, pêche de vigne jaune Privat précoce fertile de septembre, Peche de vigne blanche tardive Montet, Roussane de Rodez, Précoce de hale, Grosse mignone, Madame Guilloux, Sanguine de Savoie, Surpasse Amsden, nextarine Morton.
    Il y aurait aussi d’après certaines sources : téton de vénus, red robin, rouge du languedoc qui seraient pas trop sensibles.
    D’après d’autres sources la variété “revita” serait résistante, je viens d’en planter chez moi, on verra.
    Les variétés à chair rouge sont en général très peu sensibles à la cloque.
    La variété “Avalon Pride” est la plus résistante. Elle résiste à la cloque à 95 %. Elle est bonne mais n’est pas exceptionnelle.
    Pour ceux qui veulent obtenir des pêchers par semi de noyaux du commerce, je vous conseille d’en semer beaucoup dans un coin de votre jardin, de les laisser un peu pousser sans aucun traitement et d’arracher tous ceux qui sont malades. Puis de transplanter les résistants.

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    ge
    Jardinier Malin
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    Bonjour,

    Au risque de vous faire rire ou hausser les épaules, je pratique cette vieille méthode d’ anciens jardiniers.

    Je garde les coquilles d’œufs et j’en remplis des petits filets d’agrumes, oignons etc…
    Puis j’accroche ces filets ça et là à proximité des arbres sensibles à la cloque comme les pêchers, et chez moi dans le sud est ça les protège bien, je les mets maintenant et les retirerai à l’automne, j’en rajoute même parfois en cours de saison.

    Il arrive que mes pêchers essuient une légère poussée de cloque à l’époque de la nouaison qui vient surtout sur des rameaux qui n’ont pas fleuri, je les supprime complètement ainsi que les quelques feuilles atteintes s’il y en a.
    Je brule tout ça et en principe je suis tranquille pour toute la saison sans autre traitement qu’un coup de bleu en hiver.

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    tupayo
    Jardinier Malin
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    Je ne dirais pas que ça me fait rire, mais mon épouse a appliqué cette méthode, ça a été un échec complet. On trouve cela écrit sur beaucoup de sites, ça se répète et se rerépète, mais je crois qu’il y a aucun fondement. J’aimerais bien qu’on m’explique par quel mécanisme ça marcherait. J’en ai discuté avec des personnes qui ont fait des études un peu poussées d’horticulture, elles m’ont toutes dit que c’était faux.

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    oberline
    Jardinier Malin
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    Bonjour,

    Je dois abonder dans le sens de Tupayo.

    — En effet, ça plusieurs années que j’accroche dans mon mini-nectarinier des coquilles d’oeufs non bouillies (après avoir fait des omelettes) (les bouillies ne convenant pas) :

    Malheureusement, aucun résultat, toujours de la cloque ! :(

    — J’ai aussi essayé de mettre un morceau de zinc dans la terre : le résultat semble un peu meilleur. Mais toujours de la cloque ! Quoique un peu moins…

    — Autre tentative : j’ai fait pousser de la tanaisie autour du tronc dudit nectarinier : 0 résultat ! :(

    Mon mini-nectarinier est de la variété Zaidulab (je ne suis pas sûr de cette orthographe, mais le nom de la variété ressemble à Zaidulab).

    — En fin d’été 2017, après que j’eus enlevé soigneusement chaque feuille cloquée au cours de l’été, la cloque s’est arrêtée, mais j’ai eu une maladie en bout de branches de ce nectarinier.

    J’ai donc taillé le nectarinier, pour supprimer les parties malades, mais j’ai eu la main lourde et ai fait la bêtise de trop couper.

    Bêtise réelle, car deux branches épaisses ne font plus de feuilles… Sachant (après coup !) que les grosses branches d’un nectarinier/pêcher ne percent plus après une taille… :(

    Je n’achèterais plus de nectarinier ou pêcher, sauf d’une variété conseillée par Tupayo : car la cloque sévit sur le mien, malgré deux traitements (hors pluie) en fin d’hiver, début de printemps de bouillie bordelaise.
    D’autant que ledit nectarinier ne mène quasiment aucun fruit à matûrité, en raison de maladies. La maladie de la gomme par contre n’abîme pas trop le fruit, qui reste comestible.

    Bonne journée, Doris

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    ge
    Jardinier Malin
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    Bonjour,

    En fait je m’attendais à votre réaction, pourtant j’en ai aidé plus d’un à changer d’avis.

    On peut voir la chose comme un effet placébo, et puis j’ai comme l’impression de tricher vu que j’habite en Provence et loin de cultures d’abricots, nectarines ou pêches, par ici il y a que des amandiers comme essence sensible à la cloque. On peut imaginer que les spores du champignon responsable de la cloque auront moins de facilité à accéder à mon verger qu’à d’autres.
    En plus ma région n’est pas vraiment très humide, plutôt sèche.

    Pour répondre à Doris , le morceau de zinc dans la terre est une dérive, le fait est que les pros pulvérisent un engrais foliaire à base de zinc pour renforcer les arbres et augmenter leur résistance. C’est un peu comme le fil de cuivre dans le pied de tomate, y a peu de chance que ça remplace la traditionnelle pulvérisation de bouillie bordelaise…

    Pour en revenir à notre cloque, comme dit plus haut j’accroche mes filets de coquilles d’œufs (demi-coquilles non brisées), mais j’ai bien dit aussi qu’en hiver, décembre cette année, je passe mes arbres à la bb, car les spores sont cachés sous les écailles des bourgeons, et puis je guette la première apparition au printemps , je retire la maladie avant qu’elle soit trop étendue et je brule les déchets.

    Pour l’anecdote, j’étais le facteur d’un vieux monsieur, ← une vingtaine d’année ← , qui avait un pêcher momifié, à moitié crevé, j’y passais devant tous les jours, et puis un printemps le voilà fleuri qui repars en pousse, c’est là que le bonhomme m’a donné le “truc” des œufs.

    Je sais pas donner d’explication, on ne sait pas trop de la propagation des spores, on connait le vent bien sûr mais il peut y avoir aussi la contribution d’insectes sans oublier l’éventualité d’une possible réaction chimique.
    Pour conclure, c’est jamais facile de prouver les vieux trucs comme ça, tout au plus c’est à essayer, chez moi ça marche bien et, très important, ça pollue pas et puis ça mange pas de pain!!!

    Bon dimanche @+++
    Gérard

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    tupayo
    Jardinier Malin
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    Si vraiment ça marche tant mieux, mais chez moi ça ne marche pas et j’habite aussi en Provence. Au printemps c’est souvent bien humide, même si en été c’est très sec. Il faudrait faire une étude expérimentale randomisée en double aveugle sur un grand nombre de vergers pour juger vraiment ou non de l’efficacité avec statistiques. Il faudrait choisir les espèces pour que ça soit toujours les même. C’est comme cela qu’on doit procéder en science expérimentale. Je ne crois pas qu’une étude ce ce genre ait été faite. Alors pour l’instant c’est difficile de juger.

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    pifouMichel
    Jardinier expert
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    Bonsoir,

    dans les méthodes douces, je remarque que personne n’a cité la plantation d’ail autour du tronc du pêcher.

    C’est un truc confié par mes vieux voisins ; autre chose : ils suspendent des moules fraiches enfermées dans un filet, l’été, pour faire fuir les merles qui picorent les cerises (je fuis aussi, tellement ça poke )

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    ge
    Jardinier Malin
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    Salut,
    Les coquilles d’œufs, ça pue moins quad même!

    J’en connaissais un qui laissait un vieux transistor en non stop dans son cerisier pendant l’époque des fruits…☺

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