Bonjour,
à quel moment traiter en bio et bouillie bordelaise les arbres fruitiers afin que les fruits : pommiers, kakis, etc, ne soient plus contaminées par les vers ?
En tout cas pas pendant la floraison çà je le sais (protection abeilles).
On me dit quand le fruit va être mûr, mais à ce moment le vers est déjà dans le fruit…
Je pense qu’il faut le faire à plusieurs reprises ?
A Quelle fréquence ?
Dès que le fruit commence à prendre forme ?
Merci à vous.
Cordialement.
J’habite le sud de la France
Bonjour Danielle
– DICTONS DU MOIS DE NOVEMBRE-
Brouillard en Novembre, l’hiver sera tendre.
A la Toussaint commence l’été de la Saint-Martin.
Autant de soleil à la Toussaint , autant de semaines à souffler dans tes mains .
En Novembre , oies qui caquent et battent des ailes annoncent le vent .
Comme est Novembre ,tel sera Mars .
Bonsoir Danielle,
la bouillie Bordelaise n’a aucune influence sur les vers. Son action concerne les maladies cryptogamiques (Rouille, cloque, mildiou …. )
Personnellement, je travaille la terre au pied de l’arbre. Des larves s’y trouvent avant d’éclore et de remonter dans les fruits. J’installe aussi des pièges englués jaunes sur lesquels se collent de nombreuses mouches.
Bonne continuation dans votre jardinage.
Pour les pommiers, les poiriers, les cognassiers et les noyers le ver est en réalité une chenille d’un papillon de nuit carpocapse dont le nom latin est « Cydia pomonella ». Comme le dit Pifou, la bouillie bordelaise n’a aucun effet sur cet insecte. Le papillon femelle vient pondre une multitude d’œufs à certains moment de l’année. Il y a 2 cycles dans l’année dans les régions au nord de la France, mais dans le sud il y a souvent un 3ème cycle. Il faut traiter au moment où les petites chenilles ont éclos. Elles se promènent, mordent par ci par là et quand elle rencontrent un jeune fruit elles y pénètrent. Le premiers traitements se situe après la floraison au moment où les jeunes fruits sont tout petits. le second vers le mois de juin, le 3ème à l’automne. On peut placer des pièges sexuels pour connaître les moments où les traitements seront efficaces. Les traitements sont soit certains insecticides (mais ce n’est pas bio et on ne trouve plus les produits actuellement pour les particuliers), soit des traitements bio. Actuellement il y en a 2. Le premier à base de bacillus thuringiensis, le second à base de virus de la granulose (La carpovirusine). Ce dernier est le plus efficace, mais il faut le conserver au frigo, voire au congélateur pour une longue durée.
Pour les pruniers, c’est un peu la même chose il y a un carpocapse qui se nomme « Grapholita funebrana »
il y a 2 générations par an qui malheureusement peuvent se chevaucher, ce qui ne facilite pas pour connaître l’époque du traitement.
La carpovirusine n’est pas efficace sur cet insecte. Certaines variétés de prunes comme la reine-claude verte ne sont pas atteintes.
Il existe aussi des pièges à base de phéromones (chers et peu efficaces). On peut installer des nids à chauve souris, des lampes UV qui électrocutent les papillons, des pièges qu’on peut fabriquer avec des bouteilles en plastiques, on peut mettre du carton ondulé où les chenilles viennent se mettre pour faire leur chrysalide qu’on enlève et brûle, des bandes à base de glu, etc…
Il y a aussi une chenille (ver) qui touche les pêches » la tordeuse orientale du pêcher » qui est aussi sensible à la carpovirusine.
La carpovirusine a l’avantage de transmettre le virus de la granulose aux générations suivantes.
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